Quand enfin je franchis le seuil de la Shackleton Coffee House, avec vingt bonnes minutes d’avance, je trouvai Sherlock enfoncé dans son fauteuil préféré.
Comme chaque fois, sa vue suscita en moi une profonde émotion, qui me noua légèrement l’estomac. Une ombre semblait planer sur son visage, auréolé comme toujours de cheveux en bataille, un je-ne-sais-quoi de dissonant et de sinistre qui me mit aussitôt en alerte.
Je connaissais trop bien mon ami pour ne pas comprendre que quelque chose le tracassait.