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4.3/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Irène Inchauspé est docteur ès sciences économiques, journaliste financière au journal Challenges. Elle a travaillé au Point.
Je suis journaliste à l’Opinion, actuellement en congé création d’entreprise en Picardie.

Avant de me lancer dans la fiction j’ai écrit plusieurs essais : « Une faillite si convenable » (Calmann-Lévy), « Main Basse sur la Musique » (Calmann-Lévy), « Privatine, la mule qui souffrait d’être trop chargée » (Éditions du Cerf), « C’est pas ma faute » (Éditions du Cerf), « L’Échéance » (Fayard). J’ai suivi, fin 2018, l’atelier d’écriture de la NRF « Marcher dans le Noir » animé par Ingrid Astier.

Source : https://www.librinova.com/auteur/irene-inchauspe
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C’est un technicien d’entretien de l’éolienne qui, arrivant sur les lieux, a constaté que la porte d’entrée était ouverte, commence-t-il d’une voix monocorde. Entrant dans l’éolienne, il a aperçu un corps pendu à l’un des barreaux de l’échelle qui permet de parvenir au sommet de ladite éolienne. Il a aussitôt prévenu les gendarmes. Ceux-ci ont constaté que la victime, Denis Broilé, était blanc comme un linge ». Pause. Il reprend : « pour ressembler ainsi à un spectre, il faut que le nœud vienne contre la nuque et brise les deux carotides. La mort est alors quasi instantanée. Or, les gendarmes ont observé que le nœud faisait une curieuse boucle sur le côté, ce qui signifie qu’une seule carotide a été comprimée. Dans ce cas, il y a congestion du cerveau et le visage devient rouge brique » Nouveau silence éloquent, le procureur ménage ses effets.
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Il voit plutôt la bouteille à moitié vide, moi un quart seulement. Parfois, après le bouclage, nous en vidons une dans un café près de la gare, jetant un œil sur les gens qui courent vers les derniers trains de la journée, où sur ceux qui débarquent par grappes sur le parvis. J’ai 40 ans et lui 20 de plus ; je ne suis encombrée ni de conjoint, ni d’enfants, pourtant nous sommes parvenus à la même conclusion. En amour, c’est toujours la même chose : celui qu’on aime s’en va, celui qu’on n’aime pas reste. La belle histoire de ceux qui regardent ensemble dans la même direction, ça va bien pour le poète. Et poètes, nous ne le sommes ni l’un ni l’autre.
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Je m’y sens d’autant plus à l’aise, car plus proche d’Alphonse Allais qui a écrit « partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup », que d’Albert Londres avec sa fichue manie de vouloir « planter la plume là où ça fait mal ». Je laisse celui-là aux journalistes d’investigation, sérieux et investis de la glorieuse mission de faire éclater la vérité, même et surtout s’il faut faire tomber la République. Ils sont toujours au taquet alors que suis en général à côté de la plaque.
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Nouveau silence éloquent, le procureur ménage ses effets. « À ce stade, nous constatons donc une anomalie. Denis Broilé aurait dû être tout rouge, et il était blanc. Cela signifie soit que cette pendaison est une mise en scène, Denis Broilé aurait été tué avant d’être pendu, soit qu’il ait été pendu par un ou plusieurs amateurs. Dans les deux cas, nous pouvons affirmer qu’il ne s’agit pas d’un suicide mais d’un meurtre. Pas de questions aujourd’hui, merci. »
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Le 13 août, les pages du journal sont difficiles à remplir : à moins d’un bon krach boursier ou d’une canicule meurtrière, difficile de trouver des sujets passionnants. Les chaînes d’info sont elles aussi ravies d’avoir un osselet à ronger, et ce pauvre maire, Denis Broilé, a eu droit à son petit couplet.
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Il a intérêt à se bouger cet abruti. La jeune présidente du Regroupement Patriotique a bien planté le décor en déclarant "Les éoliennes s'est comme les migrants, tout le monde veut qu'il y en ait, mais pas à coté de chez lui. "
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« Tu penses à toi ou à quelqu’un d’autre ?
— À ce type qui s’est pendu dans une éolienne, me répond Serge.
— Quelle drôle d’idée !
— C’était le maire du village.
— Ce métier devient de plus en plus dangereux. »
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Mais pourquoi diable ce petit homme brun, fin et moustachu, avec des yeux de beagle, s’est-il compliqué la vie en allant se pendre dans une éolienne ?
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Le « pendu de l’éolienne », cela ferait un beau titre d’article !
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« Si le bonheur se cultive, certains n’ont pas la main verte ».
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