(texte écrit en 1920)
- On tire, dis-je alors... Sur qui tire-t-on?
- Les Polonais s'inquiètent, dit le moujik, les Polonais zigouillent les Juifs...
(...) Le moujk m'obligea à acepter son feu pour ma cigarette.
- Les Juifs, dit-il, sont coupables devant tout le monde, devant nous et devant vous... Après la guerre, il n'en restera que très, très peu... Combien qu'il y en a de Juifs, dans le monde?
- Dix millions, répondis-je en remettant en place le mors de mon cheval.
- Il en restera deux cent mille, s'écria le moujik, et il me toucha le bras, craignant de me voir partir.