Premier roman d’Isabelle Le Cam qui met en vedette un café : Le café de l’écluse situé dans un village de centre Bretagne pendant la guerre 39/45.
Francine vient de perdre son mari dans un accident, Rachel de confession juive vit avec ses parents dans le même immeuble à Rennes. Ceux-ci sont arrêtés par les allemands. Francine décide de rejoindre sa sœur au café de l’Ecluse avec Rachel qui devient Eliane avec de faux papiers. Toutes deux participent à la vie du café, point central où passent les informations mais où également viennent de désaltérer les officiers allemands. Rapidement Francine est embarquée dans la résistance par l’intermédiaire de son beau-frère Louis. Elle y fera la connaissance de Paul.
Ce petit récit nous trace avec précision la destinée de plusieurs personnes en temps de guerre, des choix de chacun et pour quelle raison. L’écriture d’Isabelle Le Cam est précise et fluide. Elle nous fait partager les émotions des personnages principaux et nous rappelle les méfaits de la guerre, les dégâts collatéraux des conflits. L’auteur a eu le souci des détails, rien ne manque.
Malgré tout j’ai trouvé ce roman ennuyeux et un peu béni oui oui. Le discours est plat alors qu’il y avait tout un terreau pour le rendre palpitant. On dirait une dissertation et non un roman,
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