Après le déjeuner, elle revient dans l’embrasure de la porte-fenêtre, au bord du jardin, et secoue la tête pour dissiper son chagrin. Sa vie est hérissée de malheurs minuscules. Lisbeth s’écorche aux paroles de ceux qu’elle aime ; aussi s’exerce-t-elle vaillamment à l’oubli pour vivre malgré tout. Malgré elle.