Un cri de souffrance et d'horreur comme je n'en ai plus jamais entendu par la suite. La porte s'est ouverte. Une chercheuse d'Amnesty a passé une tête dans l'embrasure et m'a demandé de bien vouloir apporter le plus vite possible une boisson chaude au jeune homme avec qui elle s'entretenait. Elle venait de lui annoncer qu'en représailles des critiques qu'il avait exprimées contre le régime de son pays, sa mère avait été exécutée.