Pour être une belle machine, il faut d'abord enlever sa tête, c'est ainsi. Il faut perdre toutes ses pensées, tous ses mots, toute l'organisation bavarde et prétentieuse. Il faut que la pensée soit ailleurs, dans le centre du corps, dans les bras, les jambes, et sur la peau de métal. C'est ça qui est le plus douloureux, parce que les hommes n'aiment pas trop perdre leur tête. Ils sont tellement habitués à vivre à l'intérieur de leur tête, comme des drôles de mollusques.