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(...) Je reste couché sur le sol, si longtemps que je suis devenu comme une pierre brûlante. Puis je suis dans la camionnette qui cahote et zigzague pour éviter les trous des bombes. Dans le lazaret, à Albert, le médecin ressemble à Camal Boudou. Il regarde ma température, il palpe mon ventre. Il dit: « Typhus ». Il ajoute (mais je crois que j’ai dû rêver cela): « Ce sont les poux qui gagnent les guerres ». (p. 270)