J’avais tort. Je savais que j’avais tort et pourtant je persistais dans mon erreur. Je ne vois qu'une explication à ça : depuis le jour où j’ai quitté mon père, je n’avais pas passé une seule heure en compagnie d’une personne honnête. J’avais vécu dans une ambiance de larcins, de vols et de crimes. Le vol était devenu ma manière de penser. Les maisons étaient faites pour être cambriolées, les citoyens pour être volés, la police pour être évitée et haïe, les mouchards châtiés, les voleurs pour être soutenus et protégés. C'était là mon code de conduite et celui de mes compagnons. C’était l’air que je respirai. « Si tu vis au milieu des loups, tu apprendras à hurler. »