Cet amour s'est déclaré au premier coup d'oeil, au nord de Main, quand j'ai découvert les vieux arbres massifs bordant les rues ; leurs branches courbées se rejoignaient au-dessus de nos têtes en une arche sans fin. On roulait sous le feuillage à peine éclos, les premiers insectes de l'été stridulaient, et sur le sol diapré d'ombre et de soleil un dessin changeant suivait l'ondulation des frondaisons, dans la douceur du printemps tardif.