L'histoire des syndicalismes est pleine de ces hommes honnêtes qui, mus par un besoin naturel d'équité et de justice, consacrent des années à l'amélioration des conditions de travail et se retrouvent, vieillards, ardents défenseurs des positions qu'ils ont acquises, presque toujours aussi mauvaises que celles qu'ils ont à l'origine combattues.