Je demeurai sur place, tétanisée par la peur. Avec un juron craché entre ses dents, Joscelin saisit mon poignet dans sa poigne de fer, pour me tirer derrière lui, dans le sillage du prêtre. Tout était sombre à l'intérieur, et mon voile obscurcissait encore ma vision. Je titubai, marchant sur l'ourlet de ma robe, m'efforçant tant bien que mal de suivre les longues foulées de Joscelin, emplie d'une terreur si immense qu'elle m'empêchait presque de respirer.