Je voudrais me déclarer très réservé quant à la valeur de mon commentaire de cette lecture. Nous touchons là une forme de poésie que je ne connais pas.
Si d’aventure vous voulez lire mes impressions, soyez sur vos gardes et ne vous y arrêtez pas.
L’avertissement de l’éditeur m’encouragea : un recueil de sept rêves ; ça devrait me plaire.
Ma première analyse, concrète et inattaquable :
Un objet étrange : un tout petit livre, peu soigné, de trente-quatre pages.
Une page de titre, une page d’avertissements, une table des matières, douze pages de textes mêlées de six pages d’illustrations et une page d’avertissements légaux.
Ma seconde analyse, plus sujette à caution :
Un recueil de 7 rêves morbides illustrés de crayonnés noir et blanc.
Il me semble que la teneur se veut poétique mais le mot le plus récurrent de ces textes est le mot « Mort » accompagné tristement de quelques « cadavre », « demi-mort », « fantôme », « nudité », « démunie », « prison ».
Pour moi, finalement un recueil de sept cauchemars.
Mais attention, nous sommes devant, je crois, une œuvre d’art. Et il en va ainsi de tout ce qui constitue l’art contemporain : d’aucuns s’extasieront sur ce que d’autres conspueront. Dans ce domaine il n’y a pas d’éducation qui compte, le ressenti seul prime, même si une œuvre ne doit pas nécessairement être jolie pour être belle. Donc….
Dans le cadre de masse-critique : merci à Babelio et aux éditions « chemin de traverse »
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J'ai mis une étoile à cet ouvrage, pas parce que je juge que c'est mauvais, mais parce que je suis complètement passée à côté.
Je n'ai pas compris les 2/3 des nouvelles et pour celles que j'ai "comprises" je ne vois pas où ça nous mène.
Chaque nouvelle est complétée par une illustration. Certains dessins correspondent bien à la thématique des nouvelles, d'autres sont plus abstraits.
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Comme son nom l'indique, ce recueil de nouvelles est très rapide à lire, et cela est très appréciable quand notre temps libre se faire rare.
Arrière-saison : La première nouvelle, à la fois poétique et philosophique, nous présente la fin d'un été, mais ce sujet semble dérivé vers une fin de vie. On passe rapidement d'un pensée positive, à une autre, plutôt négative.Cette histoire assez simple à comprendre, nous fait également réfléchir.
Itinéraire : Cette nouvelle nous montre que la vie est un aller-retour permanent vers le passé, perpétuer grâce à nos souvenirs.
Midi : Un récit ressemblant à un songe très réaliste. Entouré de lilas et de soleil mais hanté par 2 formes fantômes, tel des ombres.
La force : Histoire autour de la mort et de la résurrection tel un Phoenix qui renaît de ces cendres.
Cinq Heure : En reflet avec "Midi" par rapport à la senteur des tilleuls. On retrouve aussi cette idée de lumière, mais dans un contexte différent.
Le souffle : Dans cette histoire, le personnage principal semble être en pleine hallucination, une vision tel un tableau abstrait. Entre conscience et inconscience, entre vie et mort.
L'ordre : Passage de la lumière à l'obscurité ; du jardin à la prison. Un monde où les femmes n'ont aucune liberté.
Pour conclure, ces textes font réfléchir le lecteur, et ils ont un petit côté abstrait. C'est un mélange de plusieurs thèmes que l'on aborde rarement, et qui sont entremêlés. Également, les illustrations représentent bien chacune de ces nouvelles. Tout de même, les pensées sont relativement obscures.
Après je ne sais pas si ce que j'ai pu comprendre, correspondait vraiment à ce que l'autre veut nous faire savoir.
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Illustrations d'Eglantine Bonetto
Pour enfants à partir de 9 ans
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