Jacques Armand

Voilà une bande dessinée en noir et blanc qui s'ouvre sur la date anniversaire de mes dix-sept ans. On est en banlieue plus précisément vers Rungis là où j'habitais à l'époque et Gérard Lambert tombe en panne de mobylette. C'est ce qu'on appelait un blouson noir mais c'est surtout une chanson de Renaud en introduction aux aventures du voyou qui ne manque pas d'interpeller les deux compères créateurs de cet album.



Renaud se prend pour le petit prince ce qui peut être un peu agaçant mais si j'ai choisi de lire "Les aventures de Gérard Lambert" c'est d'abord parce que c'est le premier scénario du chanteur français et qu'il se met en scène en donnant des consignes au dessinateur Jacques Armand.

Le look de Gérard va changer à sa sortie de prison où il a rencontré Jean-Michel Zatsky dit Makhno leader de la RATP pour résistance autonome totalement prolétarienne. Il va se faire embringuer par le groupe d'extrême gauche et devient un terroriste armé, ce qui n'est pas vraiment drôle.

Il se retrouve en cavale après avoir laissé de nombreux morts sur le pavé parisien. S'il y a une certaine ambiance comme dans les chansons de Renaud voire une certaine nostalgie, cela passe moins bien aujourd'hui même si on ne sait pas comment ça va se terminer puisqu'il y a une suite avec un deuxième tome.



Si j'ai bien aimé le verlan et le fond sonore avec les chansons de Capdevielle, Starshooter et Bashung (souvenirs, souvenirs), je n'ai pas vraiment retrouvé l'univers de la banlieue de ma jeunesse qui était beaucoup moins sombre. Pour autant, c’est une BD que les fans de Renaud doivent absolument lire.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge ABC 2023-2024

Challenge XXème siècle 2023

une bonne adaptation en bd du roman de Paul loup

sulitzer .tout commence le 5 mai 1945 les américains

libère le camp de concentration de Mauthausen, et au fond d'une fosse, parmi des dizaines de cadavres, un jeune homme de 17 ans

qui vit encore.chance et miracle de la volonté. il s,

appelle red Michael klimord ,, nul ne sait qui il

est sauf les nazis qui le

traqueront avec acharnement dans toute l,

Europe de l,après guerre.

red klimrod n'a qu'un seul

but : se venger et venger

sa famille déportée, ruinée,

et finalement anéantie.

sa traque le conduira d,

Autriche en Argentine et l,

amènera a disparaître dans les profondeurs de la

forêt amazonienne.des lors, on ne l, appellera plus que (( le roi vert )) .

u

La BD à Renaud : "14 avril 77, dans la banlieue où qu'y fait nuit", le cordé est planté, y'a des bars, des gars qui parlent en verlan et qui fument des Taneji, des 4L, des R16, des DS et un mec qu'à pas inventé la poudre, un rocky enrobé en Tiag + zomblou + banane de rocker + mobylette qu'on va suivre dans ses aventures de loubard. L'Lambert quoi !

Le dessin est sobre, noir et blanc, Renaud intervient de temps en temps comme un miurgedé qu'on entreperçoit dans les personnages, et on entend entre les cases chanter du Capdevielle, du Starshooter et du Bashung.

"...comme un pétard qu'attend plus qu'une allumette. ça m'ait craquer" !

Le dessinateur Armand est décédé avant la fin de l'ouvrage et des amis à lui ont fait les cinq dernières planches. Les dessins sont beaux et il y a de beaux mouvements dans le récit. Reb est un jeune juif rescapé de justesse du camp de mauthausen, il met tout en œuvre pour parvenir à ses fins et venger sa famille.

Tout comme la série plus récente "Qumran", on sent que cette série est l’adaptation d’un roman, en l’occurrence d’un roman de Paul-Loup Sulitzer. On a l’impression que des raccourcis ont été pris par rapport à l’œuvre originale, ce qui donne l’impression à l’histoire d’avancer par sauts qu’on a du mal à lier.



L’histoire est pourtant attrayante et raconte l’histoire d’un survivant d’un camp de concentration en 1945. C’est de façon miraculeuse que Reb Michaël Klimrod parvient à survivre aux camps de l’horreur et recherchera dans cet album le moyen de se venger de ses bourreaux.



Le dessin et le découpage sont classiques. Jacques Armand n'a pu terminer cet album car il est décédé le 17 avril 1991. Ses amis Alexandre Coutelis et Christian Rossi, avec la complicité de Gilles Mezzomo, ont dessiné les cinq dernières planches de ce tome. C’est Mezzomo qui reprendra le dessin de cette série pour les 4 tomes suivants.