La rose fanée.
Dans la chambre, anonyme, cette plus que parfaite senteur, comme un état d’âme ignoré qui à l’improviste se révélerait. Une odeur subjective.
Je cherche pourtant. Et je trouve. La rose fanée, oubliée, dont la mort embaume.
L’odeur confite, momifiée qu’adolescent, je respirais jusqu’à en perdre le souffle, jusqu’à la tarir, des pétales déposés dans un bocal clos. Une essence en fermentation. Je m’enivrais alors de cette pourriture exquise.