« Il a trouvé dans l’écriture un substitut à une existence qu’il juge médiocre parce qu’il ne se sent pas reconnu par ses contemporains comme un homme cultivé. Il veut de ce point de vue sortir de sa condition d’anonyme et démontrer à la postériorité ses talents d’écrivain, au risque, en choisissant l’improbable support du revers des planches, de n’être jamais lu. La chance lui a souri. Aujourd’hui, par le truchement d’un livre, Joachim connaît une forme de notoriété qu’il avait manquée de son vivant. » (p. 159)