Venosa faisait figure de ville hibernatus émergeant d'un long sommeil depuis le début du boom. Elle n'avait pas subi les restaurations "poutres et crudités" des années 1970, ni le faux artisanat d'art et ses petites boutiques de breloques des années 1980, ni la lourde sanction de "'plus beau village d'Italie", contraignant le flâneur, comme en France, à garer sa voiture dans un parking public à un kilomètre du "centre historique" pris d'assaut par des masses d'envahisseurs armés de smartphones. Ici, tout avait été laissé au tout-venant. Bref le contraire d'un village du Lubéron...