Ce n’était pas le froid qui régnait dans l’air, se dit-elle. C’était la pression de tous ces derniers mois. Tous ces efforts pour mener une vie normale, non pour elle-même mais pour les filles, pour Gabe. Ce chagrin implacable, et… et cette culpabilité. C’étaient tous ces aiguillons venimeux qui la faisaient grelotter, qui la transperçaient chaque fois qu’elle oubliait, l’espace d’un instant.