La lumière des phares accentue l'ironie de son sourire.
- Tu crois que le sapin pleure parce qu'il a les boules ?
- Très drôle, toutes les blagues sur les sapins auxquelles tu peux penser, je les connais, jeune homme.
Il enclenche à nouveau son clignotant et nous prenons la sortie suivante. Le virage est serré, je me tiens à la portière.
- C'est pour ça qu'on coupe les arbres à cinq centimètres du pied avant que les clients les emportent, dis-je. Ça permet une coupe nette et le tronc pourra pomper à nouveau de l'eau si nécessaire. Si j'oublie de le faire, je me fais enguirlander par mes parents.
- À ce point ?... Il s'arrête. Oh, j'ai compris, c'est malin.