I L'INTRUS
Extrait 32
§§ 2
Se pourrait-il que je doive un jour laisser ce qui s’est
révélé n’être qu’une dépouille, et donner créance a cet
autre, près de moi, visible, identique, qui semble être
le moi avec qui j’ai vécu si longtemps, mais que je ne
reconnais pas assez pour l’accueillir, quels que soient les
épisodes dont il me faut attester qu’ils ont été ceux de
ma vie ? Un désarroi, un peu de folie en effet.
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