Avec la mort cérébrale, les choses sont beaucoup plus confuses. Faut-il penser qu'à partir du moment où la conscience a disparu, l'être humain peut être considéré comme légalement comme mort ? Dans ce cas, c'est la fin de l'activité pensante qui signe l'arrêt de mort, même si le support biologique de l'individu et de sa conscience est encore en état de fonctionner, de façon autonome ou par l'intermédiaire d'une assistance médicale. N'est-ce pas là une nouvelle version du dualisme de l'âme contre le corps, celui-là même que les philosophes combattent ? (P. 73, 73)