Avant de peindre New York, Buffet avait lu "Trois chambres à Manhattan" de Georges Simenon. Comme le romancier, il voit la quatrième fenêtre à droite, au quatrième étage, où brille la lampe du petit tailleur juif qui travaille si tard et que Kay, l'héroïne, la Hongroise exilée, regarde pleine d'espoir. Bernard accroche à cette fenêtre une légère touche jaune. Cette faible lumière, mise comme une lampe éternelle, éclaire l'univers du rêve et symbolise l'amitié entre eux créateurs trop populaires pour être aimés sans arrière-pensée malveillante.