Personne ne se plaint parce que, dans toutes les familles, on trouve quelqu'un qui va chercher sa paye chez Barrois. Et, le jour où ça fermera, il n'y aura peut-être plus de collège, peut-être plus de Bar du Stop. Les gens devront chercher du travail ailleurs. Il le sait Barrois, et il en profite quand les ouvriers viennent réclamer une augmentation.
«Si vous n'êtes pas contents, je peux aller m'installer à l'étranger, dans un pays où on n'est pas étranglé par des lois de plus en plus insupportables comme ici ! Vous n'avez pas encore compris qu'il n'y a plus de France ? Maintenant c'est l'Europe, avec des gens courageux qui n'attendent que du travail. Et pour la moitié du salaire que je vous donne.»
Alors la délégation des ouvriers est obligée de faire demi-tour, tête basse.
Personne n'a répondu.Comme disait maman : le linge sale ça se lave en famille. Il y a des histoires pas propres dans toutes les maisons et personne ne tient à les voir étalées en public.
Clapotis d'une carpe
Jeux des ombres et de l'eau
L'éclat du prunelier
Chez nous, les femmes n'avaient pas le temps de connaître la dépression. Avant que ça leur arrive elles prenaient le train.
Tout semble aller de guingois et en réfléchissant on s’aperçoit que divers éléments finissent par s’accorder pour que tout s’agence dans le bon sens. Seul dans son étude, maître Berthelot se frotte les mains, il se sent ragaillardi et il se verrait bien passer un moment avec Madeleine sur le canapé. Même si ça n’entre pas dans le créneau horaire habituel.