Trop tard ! Il était trop tard ! Les fièvres du carnage s’étaient emparées de l’esprit du sorcier. Car c’était lui, à présent, qui menait sa tribu vers la victoire. Le massacre, la férocité des corps emportés par une folie sans nom. Les chairs dévorés, les enfants mutilés, le feu emportant le reste… car l’île appartenait, à présent, au sorcier qui avait plongé son regard dans le diamant du Kashar. Le diamant qui rendait fous tous ceux qui tentaient de le posséder. Le diamant comme un poème du feu, de l’eau et de la douleur.