Au début de Blueberry, je me suis choisi Jean-Paul Belmondo comme avatar fantasmé de moi-même. Il incarnait une agilité féline, décontractée, américaine, un charme gouailleur et sinueux, une sorte de Michel Simon jeune et athlétique, au service de films d'avant-garde. L'antithèse d'un Alain Delon.