Décidément, la COVID 19 a des effets secondaires insoupçonnés. Celui-ci se manifeste même en l'absence de contamination et ne semble pas s'effacer avec le temps.
Ainsi, le premier confinement a transformé Jean-Jacques Grand, peintre et calligraphe dont les expositions ont sillonné la France, et continuent de le faire, en auteur autobiographe. Voici son deuxième tome ; en fait le troisième, mais le deuxième reprenait l'intégralité du premier. Vous avez suivi ? Si non, relisez ; je ne referai pas l'explication, comme Jean-Jacques ne dessine jamais deux fois le même alphabet...
Attention, ne vous attendez pas à une autobiographie allant des premiers souvenirs à une mort inéluctable. L'auteur nous fait partager, dans le désordre (de sa mémoire ?), des tranches de vie, de rêve et de réflexion personnelle. Il y convoque sa famille, ses vieux copains, des ingrats, etc. Personnellement, je n'y ai pas cherché d'autre cohérence que l'envie de l'auteur.
L'écriture est tantôt réaliste, parfois teintée d'absurde (façon Raymond Devos), et souvent franchement surréaliste. Bref, on s'ennuie rarement, à condition de rester modéré ; il faut éviter l'overdose ou l'indigestion...
Dernière remarque : ce livre n'est disponible que chez son auteur.
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http://michelgiraud.fr/2022/..