Lors du procès de Nuremberg en 1946, les représentants de l’URSS ont fait tout leur possible pour écarter la question du pacte Staline-Hitler. Selon le procureur américain Telford Taylor, le procureur général Robert Jackson, juge à la Cour suprême des États-Unis, avait qualifié le pacte de « paix trompeuse conclue pour gagner du temps » dans sa déclaration d’ouverture.