2. [in Introduction, par Monique Eizenberg] : « Le projet de concevoir un enfant s'inscrit, du moins dans notre culture européenne, dans une réflexion approfondie dont les conclusions ne sont pas si évidentes car, aujourd'hui, la continuité narcissique intergénérationnelle n'en est plus la seule justification.
Les angoisses sur l'avenir freinent la réalisation d'un projet d'enfant, d'autant que chaque homme, chaque femme peut contrôler ce désir dans sa mise en acte ou non. Malgré cette maîtrise théorique de la fécondité, les lois internes au psychisme humain nous montrent que "le moi n'est pas maître en sa demeure" et qu'il y a toujours des avortements spontanés, provoqués, des interruptions médicales de grossesse, ce que j'appelle des accidents de la vie. » (p. 11)