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Citation de Parthenia


Derrière ses yeux clos, l'image de ce qu'il avait vu dans le chemin creux restait intacte, toujours aussi précise, plus effrayante encore que la mort elle-même. Alignés sur une seule piste, marchant dans les mêmes traces, les monstres avaient quitté les Terres noires. Il y avait des gobelins en armure, des orcs et des trolls à demi sauvages, de ces hommes-chiens qu'on nommait kobolds, des goules hâves d'une maigreur effroyable et d'hideuses créatures auxquelles nul n'aurait pu donner un nom. Freïhr contemplait, muet d'horreur, ce fleuve sombre qui coulait sans bruit vers la plaine, aussi lent que de la glace fondue, lorsqu'il l'avait vu. Une vision fugace, trop insupportable pour qu'il n'ait pas aussitôt détourné les yeux, pour qu'il ne se soit pas aussitôt enfui, ravagé de terreur, de dégoût et de honte, oubliant Galaad aisni que toute prudence, les veines empoisonnées et les membres cloués par l'horreur. Là, au milieu de ces légions effroyables, perché sur un cheval noir ux côtés d'un cavalier d'appparence humaine brandissant une haute lance de métal sombre et entouré d'une escorte de guerriers barbus, il avait vu l'Innommable, l'Indicible, Celui-qui-ne-peut-être-nommé. L'être s'était tourné vers lui, comme s'il avait flairé sa peur, et Freïhr avait aperçu son visage... Vision insoutenable. Son visage était exactement...
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