C’est en quittant l’allée que son regard fut accroché par un nom devenu familier : il venait de voir la tombe de Charles Zimmermann. Un peu étonné de la trouver à l’extrémité d’une autre rangée de sépultures, Bogossian nota que l’homme n’avait pas été inhumé aux côtés de son épouse. Puis, il fut frappé par la date du décès gravée sur la pierre : c’était la veille du jour où Marthe Kellermann était arrivée à Strasbourg… les premiers mots de ses mémoires : 14 mai 1948.