Je ne marche plus dans la ville portuaire en familier de ses points cardinaux, ses odeurs, ses raccourcis. Je n’en ai plus la carte. Il faudrait en inventer les mots. Cela imposerait de patienter au coin des rues, des carrefours ou des places, d’attendre le glissement subtil du paysage, que l’âme d’impatience y surgisse et trouve à s’installer.
Pourquoi, depuis le début, ai-je le sentiment déconcertant que le passé s’annonce, me précède, qu’il existe droit devant ?