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2.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Figeac , le 13/11/1913
Mort(e) à : Sainte-Feyre , 1984
Biographie :

Jean Marcenac, né à Figeac le 16 novembre 1913 et mort à Sainte-Feyre en 1984, est un écrivain, poète, traducteur, journaliste et professeur de philosophie français.
Après des études de philosophie, il s'inscrit au Parti communiste français et s'engage activement dans la Résistance. Il publie ses premiers poèmes sous forme de tract et dans des journaux clandestins. Il est proche d'Éluard et d'Aragon et traduit la poésie de Pablo Neruda.
Sa poésie dite « engagée » défend les valeurs de la fraternité.
Il a publié Pablo Neruda, Seghers; Paul Éluard (avec Louis Parrot), Seghers; La Beauté du diable racontée suivie d'un entretien avec René Clair sur le problème de Faust, 1950, Les Éditeurs français réunis; Le Ciel des fusillés, Confluence, Lyon, 1944; Le Cavalier de coupe : Poèmes 1933-1943, Gallimard, 1945; La Marche de l'homme, Seghers, 1949; Le Livre des blessures, Les Éditeurs français réunis, 1971

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Jean Marcenac
Petit pain, petite punaise…


Petit pain, petite punaise, petit pâtre et petit poisson
Il n'est pas besoin d'être treize
Vous faites bon ménage à quatre
Vous savez vous mettre à l'aise
Vous êtes de bons garçons

Toi petit pain tu es fendu
Tu es fendu comme un tutu

Jolie punaise tu est verte
Tu connais bien ton alphabet
Petit pâtre tu es gentil et tu fais Bê
Bê Bê Bê Bê Bê Bê
C'est pour toi une grande perte

Quand un mouton devient un œuf
Il faut te faire un cri tout neuf
De la couleur du jaune d'œuf

Petit poisson tu es muet
Tu fais le mort au jeu de cartes
Nous te donnerons de la tarte
Sans hameçon ou du muguet

Adieu petit pain des poissons
Adieu petit poisson des pâtres
Et petit pâtre des poissons

Adieu ma petite punaise
Ma punaise des bois qu'on trouve dans le pain
Dans les poissons et sur les pâtres
Qu'on trouve aussi dans les jardins.
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L'OURS
à Brun


Un bon gros ours qui vit dans sa tanière

Il s'est creusé la tête Aussi le cœur
Pour préparer son lit à la lumière
À la seule lumière qui naît de la chaleur
Sa nuit Son rêve et son hiver
Toute sa vie annonçaient le printemps
De ce soleil de chair il a fait l'impossible

Mais le printemps Ah le printemps le ferez-vous

Le printemps se fera Mais il se fait sans lui

Une morte le tient qui neige sur le monde.
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Jean Marcenac
L’orchidée du désir



À hauteur de tes yeux le jour perd sa lumière
Bel oiseau qui dort dans son vol
Le temps pose une seule étoile sur la terre
L’orchidée du désir
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Le coup de grâce


Extrait 1/2

C'est moi Seigneur J'ai les bras étendus

Comme quelqu'un qui ne croît pas Qui ne croît guère

Comme quelqu'un qui n'était pas fait pour la croix
C'est moi Seigneur qui ne sais aucune prière
Moi qui ai dû tomber pour me mettre à genoux

C'est moi Seigneur Haletant sous cette misère
Ce grand poids de misère utile
Utile Inutile Je ne sais pas
Un grand vent sur la place vide

La place où nous dansions l'été
C'était une place nommée
Place de la Raison

Nous y dansions le cœur léger
Car la raison elle-même est légère
La danse d'aujourd'hui est lourde comme notre peine
Mais c'est une danse quand même
La danse d'une étoile dans la nuit…
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Le coup de grâce


Extrait 2/2

C'est moi Seigneur Pourquoi ai-je parlé ainsi
Je ne vous aime pourtant pas
Je n'ai aucune envie de vous

je suis devant vous comme devant cette femme qui est morte
Que j'ai aimée par-dessus tout et que pourtant je n'ai jamais aimée

Je ne vous aime pas Seigneur Je viens à vous d'un air mauvais
Un air mauvais comme l'air de ces mauvais jours
De ces jours de fièvre et de glace

À coups de pioche dans le malheur
Qu'il s'écroule ce désespoir de sable
Et qu'il tombe par blocs aussi gros que nos cœurs

C'est le désespoir Je ne l'avais jamais regardé en face
J'ignorais ce visage que j'ai aujourd'hui dans la glace
C'est pourtant vrai que je suis prisonnier
C'est pourtant vrai qu'il n'y a rien à faire
C'est pourtant vrai que nous sommes désespérés
Et cette nuit aux yeux ouverts
C'est pourtant vrai

C'est pourtant vrai que nous sommes loin de tout et de nous-mêmes
Que nous sommes au heu où vous seul vous trouvez
Et nous buvons l'air noir où vous seul pouvez vivre

Seigneur C'est pourtant vrai.
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Jean Marcenac
C’est de la poésie



Ce n’est pas de moi
C’est de la poésie
C’est une statue d’eau dans un lac
De flammes dans le feu
Et d’ombre dans la nuit.
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