[...] Je me regarde quelquefois depuis quelques jours au miroir, je me trouve laid et vieux. Ajoute à cela que j'ai perdu mes dents et je n'en ai plus en devant. Je n'oserai plus te sourire, il n'y aura plus que mes lèvres qui te baiseront, les expressions de mon coeur jeune encore deviendront ridicules en passant par ma vieille bouche et mes regards qu'enflammeront le désir ne s'échapperont plus qu'à travers les rides qui les cernent. Quel triste tableau, qui est pourtant mon portrait fidèle ! (p. 105)