I NOVEMBRE
On est là
Devant ce beau jardin du monde
Puis la lumière comme un souffle
Libère les oiseaux
Dont le chant accompagne
La lente remontée des terrasses
Lavées de l'ombre
Comme une carène encore humide
Qu'on a tirée sur le sable
Ici la paix résiste
Et vont les pentes
À l'abandon
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