Dans la Genèse, il en va tout autrement.
Point d’affrontement, point de duel gigantesque entre puissances du bien et puissances du mal, comme s’en figuraient les peuples du Moyen-Orient.
Cette vision simpliste fit pourtant de vastes ravages ; car c’est d’elle que germa l’idée qu’il y a dans la nature des êtres utiles et des nuisibles.
Or, rien de tel dans le récit sacré : toutes les créatures sont bonnes.
L’homme a d’ailleurs été créé à la ressemblance de Dieu, comme il est dit par deux fois : « invité à partager la divine béatitude ».
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