Je me suis beaucoup interrogé sur les raisons de cette distorsion entre sa folle passion pour la littérature et sa relative inappétence pour le genre romanesque. L’une des raisons me semble tenir à lui-même, à sa complexion d’homme à qui les souffrances sont épargnées. Il était heureux. Comme Montesquieu ou La Fontaine, tout l’enchantait, la lumière du jour, et il ne connaissait aucun « malheur qu’une heure de lecture n’ait dissipé ». Heureux avec lui-même, insensible à la mélancolie, il était de plus en accord avec le monde qui l’entourait et la société dans laquelle il vivait.