Jean-Marie de Morant

Un roman sur le thème de la manipulation psychologique et sur ses conséquences dévastatrices. Ce livre qui traînait depuis des années dans ma PAL est finalement une bonne surprise. Il nous mène au cœur de cette "Nucelle*" et de ses quatre habitantes qui maltraitent tous les hommes qui menacent l’écosystème de ce cocon savamment gardé par Lydia, la mère abusive et dominatrice. Le thème de la "mante religieuse" ou de la "veuve noire" n'est pas nouveau, mais c'est au travers des yeux d'une victime, Joachim, qu'il est ici traité avec originalité. Le suspens est bien mené ; de la toile qui se tisse insidieusement autour de lui (perte de ses repères et abandon de sa personnalité), suivie de la prise de conscience, jusqu'au réveil et au combat pour s'arracher au piège qui menace sa vie. Le seul bémol, c'est qu'après avoir suivi Joachim dans son combat, on attend une fin digne de ce nom, "libéré, délivré" ou enseveli à jamais, mais c'est une fin laconique et un peu décevante. On soupçonne une panne de stylo, de feuille blanche, d'ordinateur ou d'inspiration mais... Exception faite de ce goût d'inachevé, j'ai bien aimé ce roman et son style et dans l'ensemble, c'est une bonne lecture.



"* Nucelle : n.m. (1838; lat. nux, nucis « noix »). Bot. Partie centrale de l'ovule (des phanérogames)."

Voici un bref roman policier qui se lit rapidement, avec un certaine délectation.



La narration est bien calibrée, l’histoire tient la route.

Il ne s’agit pas de Cuba mais de réseau de fanatiques musulmans, de Libanais véreux.



Le héros, Joachim Kenner est revenu de tout et a été débarqué de son poste de super-flic par un carriériste directeur.



Le voilà à la faveur d’un meurtre, remis en piste et embarqué dans une enquête curieuse et trouble.



Ce policier français mérite le détour, le style élégant de Morant est séduisant.
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Paris-Beyrouth