Dans la famille des mariolles publiées dans la Série noire , je pioche Jean...
Bingo ! Je tombe sur l'auteur des Louchetracs qui lui a valu le surnom de "Jeannot l'écrivain" parmi ses aminches du mitar. Bon, il parait qu'il s'est fait aider par Louis Salinas pour la frappe mais je vous rassure la petite musique du Milieu, c'est bien du Mariolle tout jacté. Parce que l'argot et le parler parigot qui coule à tire larigot, ça ne s'inventent pas. Comme de bien entendu, il ne faut pas s'attendre à du subtil, c'est du viril, parfois brut de décoffrage. Concernant l'histoire, la préparation d'un casse d'une bijouterie raconté par Jean Mariolle, truand notoire dans les années 60,
c'est pas le genre rocambolesque, ça sent le vécu. le gus est fortiche pour tirer des portraits qui décoiffent comme celui-ci: "Légèrement plus petit que Pépère, Frédo était foutu comme un vélo. le jour où l'on avait distribué la beauté , il devait s'être apporté avec une gamelle trop petite.
Trapu, bedonnant, système pileux tropical, hirsute, débraillé , éternellement revêtu d'une cotte de travail dégueulasse, il ressemblait, disait Nanar, à un crapaud syphilitique." Ah mince, les frangin(es) j'allais oublier de faire les présentations des lascars qui apparaissent dans le casse : Y'a Lulu qui sort du séchoir, Nanar-le con et ses putains des canassons, Pépère, le cerveau de la bande spécialiste des salades , Max le Fripé, Bébert la Caille et aussi de la volaille...
Cette Série noire publiée en 1969, c'est une belle plongée dans le milieu.
Les Louchetracs, ça ne casse pas que des briques !
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