L’île s’étendait sur une ligne parfaite du nord au sud, longue langue de terre, de rocailles et de sable de trois kilomètres sur un environ. Tout au nord se dressait une falaise sauvage que recouvrait une lande couverte d’ajoncs et qui surplombait une mer tumultueuse dont l’écume blanche dissimulait des fonds obscurs. Au sud, le terrain déclinait en une pente douce qui s’alanguissait vers la mer sous forme d’un éventail de dunes de sable beige retenues par de fins herbus dansant dans le vent. Cette partie de l’île tenait du paysage tropical…