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Critiques de Jean Murelli (5)
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Les Peaux froides

Derrière le pseudonyme de Jean Murelli, se cache Jane Peheu, une dramaturge dont on peut apprécier le sens du dialogue, et le style, proche de l'oralité, tout en projetant de belles images, des éclairs d'intuition qui frappent l'esprit. On se demandera quelle est la part autobiographique de cet Angoisse original, tant la figure du père, artiste de théâtre raté, semble subir une revanche littéraire. Au centre du récit, il y a Apolline, cette Martiniquaise insaisissable, au fort caractère, qui apporte la sorcellerie, le vaudou des caraïbes, des objets maudits, en pleine banlieue parisienne. Un portrait d'une justesse assez rare dans la littérature populaire. Elle manipulera le narrateur comme une marionnette, jouant de ses pulsions irrépressibles et malsaines. Les figures de deux serviteurs, deux morts-vivants, qui ne respirent pas, ne mangent pas, s'allongent sur le sol quand ils ne sont pas requis, hanteront les mémoires.
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Les Noirs Paradis

Lu...non dévoré !

Chaque page est prenante, ce roman est un des meilleurs Angoisse que j'ai lu, jusqu'à présent.

L'ambiance est formidable, un très bon moment de lecture, vraiment.

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De mon sarcophage

Un angoisse à lire absolument.

Original et captivant.
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Les Noirs Paradis

L'esprit complètement ensuqué, Clément Bonnat se réveille dans une pièce qu'il ne connait pas. Normalement il aurait dû fêter le réveillon de Noël avec sa compagne Mariette et il est attablé parmi un véritable désordre d'assiettes, de plats, et de reliefs d'un repas copieusement arrosé.



Soudain la mémoire lui revient. La veille au soir, alors qu'il rentrait de la réception organisée pour Noël à Lorquigny par son patron - il est représentant-placier d'une marque de peinture - il aperçoit au bord de la route un homme dont la voiture a glissé dans le fossé. Il le prend à bord de son véhicule et l'accompagne chez lui à Sagemont-en-Seine. Dupré, dont la femme et les filles sont parties aux sports d'hiver, l'invite à réveillonner avec lui et Bonnat; par lâcheté, n'ose pas refuser. Dupré, entre deux verres lui a parlé d'une légende locale, un moine issu du XVe siècle qui aurait fait sa réapparition, avec cadavres à la clé.



A trois heures du matin, Dupré lui a proposé un café, et Bonnat s'est endormi sur la table. Maintenant il est six heures, et il lui faut penser à rentrer. Bonnat se rend dans la cuisine et il découvre Dupré affalé, mort, une vilaine griffure sur la nuque. Comme il n'est pas loin de Flavricourt et de Rambaud, deux patelins où il est né et a vécu, Bonnat décide de se rendre chez ses amis d'enfance, les Devolder, et de leur demander leur soutien.



En effet, lorsqu'il était gamin, il fréquentait Isoline et Joachim, son cousin qui est devenu son mari. La mère de Bonnat était bonne chez le père de Joachim, grand industriel à la tête d'une filature. Déjà Isoline était fantasque, mais il en était amoureux. Ils acceptent de dire que Bonnat avait passé la soirée avec eux, et il peut rejoindre son foyer parisien la conscience tranquille.



Mariette, sa compagne, et leurs voisins, Françoise et son mari J.B., se posaient de questions quant à sa défection au réveillon. Mentant avec aplomb, Bonnat pense s'en être tiré. D'autant qu'il traîne derrière lui dix-huit mois de cabane pour une histoire frauduleuse dont il fut la victime. Et son casier judiciaire entaché ne plaiderait pas en sa faveur s'il était soupçonné de meurtre. Seulement, il se rend compte que son calepin a disparu. Or sont consignés dessus ses nom et adresse, ceux de ses clients et une annotation de Dupré qui lui fournissait l'adresse d'un nouveau client.



Bonnat se rend à nouveau au Prieuré, le nom de la demeure de Dupré, mais aperçoit des policiers en train d'enquêter. Et parmi ceux-ci J.B. qui est inspecteur de police. Cela n'arrange pas ses affaires.



Un cycliste remet le précieux document, emballé, à sa concierge et Bonnat soupire. Pas longtemps, car l'expéditeur s'est amusé à dessiner sur une page une capuche de moine avec à l'intérieur une tête de mort.



Un nouveau meurtre similaire est perpétré dans les environs de Sagemont. Heureusement ce soir là ils étaient, lui et Mariette, invités chez leurs voisins, J.B. et Françoise, pour regarder la télévision.







Le début du roman commence comme une histoire à la William Irish. Un personnage qui sort d'un évanouissement, coup porté à la tête ou coma éthylique, et découvre près de lui le cadavre d'un homme qu'il ne connait pas ou depuis peu de temps. Bonnat ne cherche pas à savoir qui est le coupable, mais bien à défendre son intégrité, d'autant que son voisin policier mène l'enquête.



Donc il s'agit d'abord d'un roman d'angoisse et de suspense, ces deux ingrédients étant entretenus par la narration à la première personne.



Mais dans ce qui pourrait être une seconde partie, le thème de la sorcellerie diffuse s'installe, avec d'autres meurtres à la clé, et une ambiance relayée par les rumeurs des habitants du village. Celle d'un moine, ou de son fantôme, revenant accomplir une sorte de vengeance mais dont les motivations sont inconnues.



Le décor joue un grand rôle, celui du manoir de La Brettière, avec ses tours, ses couloirs, ses secrets, ses passages souterrains, la forêt environnante. Ainsi que ses habitants, Isoline et Joachim son mari et petit cousin. Elle est toujours pareille que dans son enfance, belle à couper le souffle, toujours aussi vive, un peu fofolle. Joachim lui n'a qu'une passion, ses serres avec ses plantes rares qu'il cultive avec amour. Sans oublier quelques personnages, peu nombreux, Juliette la servante du château, la mère de Bonnat, femme rigide qui a toujours servi le père Devolder et qui n'appréciait pas que son fils ait des relations avec les enfants du Maître.



C'était un temps où le paternalisme qui prévalait encore et Bonnat en a profité durant un certain temps. C'était le temps où la télévision se regardait entre voisins, Bonnat et Mariette par exemple étant invités à la regarder certains soirs.





En exergue un extrait du poème de Baudelaire, Moesta et errabunda : ... Mais les verts paradis des amours enfantines...




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Des faces blêmes

Voilà un très bon petit roman de la collection Angoisse , même s il ressemble plus a un roman policier , car le côté illuminé de la propriétaire du chalet est assez secondaire, on se focalise surtout sur la présence de cet étrange Mr Pagès... .L'histoire est bien raconté , avec une description des lieus pendant la saison d'hiver .. On pense détenir le coupable mais au fil de l'histoire tout va s'éclaircir et nous dévoiler bien des choses .

Un roman bien sympa à lire .
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