Les clandestins, qui, après avoir longtemps erré, venaient s'y réfugier, grelottants, muets, apeurés, ne sachant même plus avec qui ils avaient marché ou navigué pendant des jours, avec ces couvertures qu'ils gardaient sur les épaules, même s'il faisait moins froid, avec leur maigreur digne de princes égarés. (p.88-89)