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Citation de Alfaric


Les pedros de la porte 35 – elle les appelait ainsi parce qu’ils bossaient à la toiture du pavillon du Mexique – les pedros l’avaient laissé entrer en douce contre un fourniture de gelée de groseille. Son copain Fernand, de la pharmacie Geiger, lui en fournissait un pot à la demande : une base de pectine colorée à la betterave rouge, solidifiée à la gélatine et remontée d’une pointe d’arôme framboise. Le tout à moins d’un franc le litre. Elle en avait retenu la formule parce qu’elle aimait les mots savants et qu’elle avait promis à Fernand que si elle avait une fille, un jour, elle l’appellerait Pectine. Cet idiot de Fernand avait prit ça pour une avance et la discussion avait tourné court. Faut faire gaffe à ce qu’on dit avec les jouvenceaux ! Bref, les pedros n’étaient pas dupes, amis la sucrerie les contentait. Elle leur rappelait le chaudron à confiture de leur campagne aveyronnaise – car en vérité, ils n’avaient jamais mis les pieds au Mexique. Voilà pour la recette du laisser-passer de la porte 35.
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