Ce temps qui se dérègle est un temps qui nous défait. Il n'y a guère plus futile que de parler de la pluie ou du beau temps. Et pourtant, ce sujet de conversation est peut-être un des plus populaires à l'échelle planétaire. Comme si cette relation tacite avec notre milieu devait être dite et partagée. Comme si notre climat intérieur entrait en résonance avec le climat quotidien extérieur. Comme si nos climats intimes trouvaient à être portés, soutenus par ce fonds commun du météorologique. Comme si le temps qu'il fait était un temps qui nous fait. Mais pourquoi donc ?