Comme chaque nuit depuis tant d’années. Maintenant il était prêt à affronter ces images de violence et d’effroi qui le hantaient depuis qu’il avait vu, dans le camp de Treblinka, mourir ses parents, ses soeurs, son frère. Ils avaient péri sous ses yeux et il n’avait rien pu faire pour s’y opposer, lui qui s’était ensuite battu sans jamais s’arrêter. Oui, à présent, il était prêt. Et il revit sans ciller cette scène qui s’invitait tous les soirs dans ses songes.