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Critiques de Jean Rosenthal (39)
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Pension de famille

Sœur de Lawrence et Gérald, Margaret Durrell revient à Bournemouth, après de multiples aventures qui l’avaient fait abandonner son mariage et les passionnants voyages dont elle était revenue.

Sa tante Patience, bien consciente que la famille Durrell est incapable de gérer quoi que ce soit, lui suggère cependant d’ouvrir non pas une pension de famille, trop vulgaire, mais « une résidence avec hôtes payants. »

Ce que Margo s’empresse de présenter comme son idée propre, et donc brillante.

Personne parmi ses frères n’approuvent « on nait propriétaire d’hôtel, on ne le devient pas », annonce Leslie, le dernier frère.

Voilà comment on les calme, conclut la tante après avoir rabattu les prétentions de l’ancienne propriétaire ( et Margo se sent complice d’un meurtre. )Il s’agit de ne pas jeter l’argent par les fenêtres, il faut user de la psychologie la plus pertinente quant à l’acceptation des hôtes.

Ce que Margo s’empresse de ne pas faire ; bien sûr elle n’est dupe d’aucun point faible des résidents, ainsi que le souligne Gérald dans sa préface, sauf qu’elle les accepte à cause de leurs non -normalité: un peintre habillé de jaune et rose, un enfant obèse qui martyrise son entourage, des infirmières travaillant la nuit, et vêtues du minimum pendant leurs journées de repos, des joueurs de jazz, dont l’un , lorsqu’il peint, se concentre avec angoisse « comme une poule qui va pondre un très gros œuf ».

La résidence s’emplit d’un zoo humain désopilant certes, un peu fatiguant tout de même. Les voisins dénoncent ce charmant endroit tenu par une divorcée -pensez donc ! où va-t-on ?-comme une maison de passe, idée qui ne déplait pas à la tenancière, qui s’imagine, couverte de bagouses, orchestrer un ballet rose.

Lorsque la Mère ou Tante Patience viennent visiter, elle s’empresse de demander à tous de rester dans leurs chambres.

Lorsque la Mère constate que sa fille « n’est pas en cheville avec la traite des blanches, qu’elle n’avait été ni violée ni assassinée, » elle se détend, ouf, ses prévisions se révèlent fausses.

Et lorsque Gérald débarquant avec une colonie de singes et un énorme python de 2 mètres, (inoffensif, dit-il ),un moment de flottement s’installe.



- Mon Dieu ! Nous ne pouvons pas avoir ça (le python) dans cette maison, Gérald ! Protesta Mère.

Sa timide tentative pour prendre un ton ferme signifiait qu’il le pouvait.

- Il va falloir que tu le dissimules à tes pensionnaires, me murmura-t-elle en aparté.



Finalement, il montera son zoo ailleurs que dans cette ménagerie humaine.

Et la scarlatine ! Gérald, cloué au lit, entend le même bruit que dans la jungle brésilienne (même s’il n’y est jamais allé, lui fait remarquer sa soeur.)

Peu importe, dit-il « Voilà une expérience anthropologique d’une espèce rare: après cela, n’importe quel safari en comparaison ferait penser à une sortie paroissiale. »

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Pension de famille

Pour celles et ceux qui, comme moi, ont aimé "Ma famille et autres animaux", la trilogie gentiment déjantée de Gerald Durrell, ce volume, écrit par Margo (Margaret) Durrell s'inscrit dans cette continuité.



Gerald s'est fendu d'une brève préface. Il sera aussi un des personnages qui gravitent autour de cette pension de famille que sa sœur Margo a tenu quelques temps à la fin des années 1940.



Le lieu, c'est Bournemouth, une ville balnéaire du sud-ouest de l'Angleterre.



Le but de Margo c'est évidemment de vivre de cette pension de famille, qui sur le papier devait être haut de gamme. C'était sans compter sur l'inaptitude des Durrell à gérer quoi que ce soit.



Margo n'a pas le caractère qu'il faudrait pour tenir d'une main ferme l'établissement, notamment pour la perception des loyers. Il faut dire qu'elle accepte des pensionnaires hauts en couleur, pour le moins originaux. Et Gerald (avec quelques-uns de ses animaux) ne lui facilitera pas non plus la tâche...



J'ai souri de temps en temps aux avanies que subit cette pauvre Margo. Le style se voudrait proche de celui de la trilogie de Corfou mais, je ne sais si c'est l'influence du climat de la Manche par rapport au bleu méditerranéen, je n'ai pas été emporté de la même manière.
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Un fleuve de ténèbres

Je m'attendais à suivre Billy Styles, dont parle la quatrième de couverture, mais le personnage principal est en fait l'inspecteur John Madden. C'est un homme abîmé par la grande guerre, il a perdu sa femme et sa très jeune fille de la grippe espagnole. Enquêteur respecté pour ses capacités, il inquiète cependant ses supérieurs par sa personnalité écorchée. On découvre un homme d'un grand courage, qui saura saisir la vie et profiter de l'instant, au delà de la souffrance.

Le spectre de la première guerre mondiale plane comme une ombre sur tout le roman : elle est dans tous les foyers, les familles sont comme amputées d'un frère, un fils, ceux qui en sont revenus sont traumatisés, ou blessés, leur vie a définitivement basculé. Un sentier dans les bois se transforme en tranchée, le tonnerre devient tir d'artillerie : la peur surgit à l'improviste dans les coeurs, les cicatrices de la guerre définissent les réactions, les pensées.

L'enquête elle-même, bien qu'intéressante, n'est pas le centre d'intérêt principal de ce roman. Les personnages sont passionnants : les enquêteurs, la doctoresse, la petite survivante au massacre : ils sont si bien décrits qu'ils nous deviennent proches et on les suit avec plaisir.

Le contexte, l'époque, les découvertes scientifiques et l'introduction (très frileuse) de la psychologie dans les enquêtes policières sont d'autres aspects qui rendent ce roman si intéressant.

L'auteur crée le mystère par petites touches et je n'ai pu m'empêcher de penser à Hercule Poirot devant l'attention portée aux détails qui deviennent des indices.

Ce roman est une agréable, très agréable découverte. J'ai tout aimé : l'atmosphère, les personnages, l'intrigue.
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Un fleuve de ténèbres

J'ai trouvé ce roman remarquable. Histoire sombre, macabre certes mais servie par une écriture de qualité, elle prend place à la fin de la 1ère guerre mondiale et parle du traumatisme générée par les tranchées. Tout est parfaitement crédible, des ressorts de l'enquête aux personnages par ailleurs attachants. La lecture en est prenante et nous ne sommes pas les "voyeurs" de ce drame, nous le ressentons.
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Un fleuve de ténèbres

"C'est Le Silence des agneaux dans le monde d'Agatha Christie", proclame avec justesse la quatrième de couverture de ce formidable livre. Et je ne peux que lui donner raison.



Coup de maître réalisé par Rennie Airth dans ce roman sombre, angoissant, avec un texte propre à réconcilier les adeptes du roman noir le plus macabre avec ceux du whodunnit classique, à l'anglaise.



Le personnage de Madden, cet enquêteur qui a survécu aux atroces tranchées de la Grande Guerre (laquelle est omniprésente en toile de fond – nous sommes en 1921) et se bat contre ses propres démons tout en devant traquer l'odieux criminel, est formidablement bien campé. Le héros n'est pas sans personnalité, il est tourmenté...



On a même droit à une jolie histoire d'amour – et ce n'est pas du luxe pour respirer un peu, tant l'intrigue est étouffante.



Le suspense est parfait, difficile de lâcher le livre et en prime nous avons cette très intéressante introduction de la psychologie dans la résolution de l'enquête, à une époque où il n'était guère évident pour un policier de faire accepter à ses supérieurs ce genre d'auxiliaire devenu aujourd'hui incontournable dans la moindre histoire de serial killer.



Un grand, grand livre, absolument passionnant et qui a amplement mérité le Grand Prix de littérature policière.



Pour moi, il reste un must ! La preuve, je vous en parle.
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Un fleuve de ténèbres

Petit village du Surrey, sud-est de l'Angleterre, peu après la fin de la première guerre mondiale. Un carnage atroce a été commis dans une demeure respectable. Le déroulement de l'enquête, des plus classiques, nous place dans une ambiance début de siècle où les vieilles méthodes psychologiques à la Agatha Christie font désormais place aux investigations plus rigoureuses de la police scientifique, pendant qu'un tueur psychopathe rescapé des tranchées de 14-18 rôde dans les environs. Le Grand Prix de la Littérature policière 2000 a été décerné pour ce roman prometteur, et depuis, nous attendons une suite à la production de cet auteur.
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Pension de famille

J'ai beaucoup aimé La Trilogie de Corfou de Gerald Durrell et j'ai voulu prolonger le plaisir en suivant les aventures de sa soeur qui se situent à la fin de la décennie suivante. C'est agréable de jouer au "que sont-ils devenus?" dix ans après, surtout qu'une guerre mondiale est passée par là.

Passée cette curiosité, j'ai plutôt été déçue par l'ouvrage. Comparaison n'est pas raison, mais là où Gerald a réussi à m'emmener sur trois volumes sans jamais me lasser, Margaret n'y est pas parvenue avec un seul. Même l'histoire d'amour naissante avec son peut-être futur ex-second-mari m'a laissée de marbre. La succession de personnages qui se veulent hauts en couleurs avec une narratrice qui se met en scène et brasse beaucoup de vent m'a finalement plutôt ennuyée, malgré la ménagerie apportée par Gerald. Je vais attendre un peu avant de m'attaquer à l'écrivain de la famille, Lawrence.
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Un fleuve de ténèbres

Roman historique et policier d'une grande qualité, servi par une plume puissante et remarquable.

La traduction en français est également exemplaire.



L'oeuvre dont l'intrigue est ingénieuse mérite grandement le Grand Prix de la Littérature policière.



Lu en mars 2019.
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Un fleuve de ténèbres



"Un fleuve de ténèbres" se déroule en Grande-Bretagne au lendemain de la Première Guerre mondiale. Première d'une série de romans des enquêtes mystérieuses de l'inspecteur John Madden de Scotland Yard, personnage complexe et hanté par la guerre. le roman parle aussi des débuts du "profilage criminel". En 1921, la plupart des forces de l'ordre avaient ridiculisés l'idée d'utiliser le travail de Sigmund Freud pour aider à identifier un meurtrier. L'inspecteur Madden sait intuitivement qu'une scène de massacre apparemment gratuite a comme «une odeur de folie. " «Madden vit avec des fantômes», ayant survécu à sa femme et à sa jeune fille emportées par la grippe . Ila peu après survécu lui même à «l'abîme des tranchées» et il est le seul de son unité à être revenu de la bataille de la Somme . " les exigences quotidiennes du travail d'enquête lui servent de bouclier partiel contre le charnier des souvenirs». Son protégé, le jeune Billy Styles, apporte un peu d'humour et de légèreté au début de ce roman . Les personnages et le décor historique sont représentés avec profondeur ,avec des détails crédibles, imprégnés par l'atmosphère d'un monde blessé par le carnage et qui peine à retrouver l'espoir. C'est dans un village de campagne du Surrey qui n'est pas encore accessible par les routes qu'un tueur assassine une famille à la baïonnette.

Ce n'est qu'au moment où il commence à comprendre la férocité du meurtrier que Madden reprend goût à la vie. Son ancien sens du devoir professionnel, son nouvel amour (la femme médecin, bien sûr) et sa volonté de retrouver une Angleterre aussi humaine qu'avant les drames de sa vie conduisent Madden à une traque énergique du tueur. Le point culminant est tout aussi bon qu'on était en droit d l'espérer.



Le roman apporte son lot de surprises et n'hésite pas à se faire parfois choquant. L'identité du tueur est assez vite révélé (donc ce n'est pas en réalité un whodonit),et le roman se fait alors plus psychologique en donnant le point de vue du tueur un chapitre sur deux .Malgré certaines longueurs ont passe un bon moment. et il y a je crois deux suites…
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Un fleuve de ténèbres

Dans un paisible manoir du Surrey, un colonel, sa femme et deux domestiques sont sauvagement assassinés. Seule rescapée la petite Sophie qui s'était cachée sous son lit. Mais elle ne sera que de peu d'utilité pour pour la police car prostrée par ce qu est arrivé.



L'enquête est confiée à l'inspecteur-chef Sinclair et à son adjoint l'inspecteur Madden. Ce dernier plus impliqué par l'enquête sera assisté par un policier débutant. Malgré les apparences qui laisse penser à un vol qui a mal tourné et malgré l'insistance de la hiérarchie, l'inspecteur Madden pour suit sa propre piste. Pour lui le meurtrier est un psychopathe revenu de la guerre avec l'envie de tuer en lui.



Dans son déroulement l'enquête s'avère assez classique, mais le point fort du roman réside dans l'époque où elle se déroule. On se trouve dans une époque charnière, où les gans sont encore traumatisés par les nombreuses victimes de la première guerre mondiale, mais aussi dans une période en train de muter où les privilèges de classes sont en train de s'estomper sous les revendications des gens les moins favorisés.



Si l'enquête et le cadre campagnard dans laquelle elle se déroule ne sont pas des plus originaux, l’intérêt de l'histoire réside dans l'introduction de la psychiatrie à ses débuts qui apporte un petit plus à l'histoire.



Les personnages sont intéressants à suivre, très fouillés... Toutefois on ne peut que noter qu'une fois de plus on à en la personne de l'inspecteur Madden on n'échappe pas à l'image du policier torturé dans sa vie personnelle. D'abord par la perte de sa femme et de son enfant emportés avant la guerre par une maladie. Ensuite par l’empreinte que les horreurs de la guerre ont laissé sur lui : il est l'un des rares survivants de son bataillon engagé dans la bataille de la Somme. Dans la hiérarchie on note également un supérieur borné qui ne s'en tient qu'aux indices et qui se moque des extrapolations de l'enquêteur principal. La différence entre les méthodes de l'inspecteur Madden et la naïveté de son adjoint débutant apporte un peu de légèreté au roman.



On n’échappe pas non plus à une idylle entre l'inspecteur et la médecin du village qui va transformer l'épilogue en fin fin à l'eau de rose.



Malgré certaines longueurs et quelques défauts mineurs, le livre se lit bien. On est certes dans un policier tout ce qu'il y a de plus classique mais bien structuré qui donne envie de lire les autres œuvres de l'auteur, sachant de plus que l’inspecteur ayant démissionné on espère échapper à un tel final.






Lien : http://imaginaire-chronique...
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Un fleuve de ténèbres

Sans doute un des meilleurs policiers que j'ai lus. Tout y est: l'ambiance, le contexte historique, le style. J'ai trouvé le tout remarquable.
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Un fleuve de ténèbres

En 1921 en Angleterre, le jeune sergent Billy Styles connaît des débuts difficiles dans le métier de policier. Cette année-là, tous les occupants d'un manoir du Surrey sont retrouvés poignardés. La police locale pense à un cambriolage ayant mal tourné, mais l'inspecteur Madden, supérieur de Billy, envoyé par Scotland Yard, voit les choses autrement.

Que voici un parfait roman policier. Mais pas seulement…

Ici il y a bien sur une enquête classique, on cherche qui a bien pu commettre ce quadruple homicide. Mais on sera aussi plongé dans un thriller dingue à la poursuite d’un tueur en série dément.

On est ici aussi dans un excellent polar historique. L’atmosphère de l'Angleterre des années 20est parfaitement restituée. Nous sommes dans l’immédiate après-guerre et les traumatismes de ce long conflit mondial à laisser la jeunesse hagarde. Et elle a aussi permis aux femmes de prendre une place dans la société qu’elle n’avait jamais eu l’opportunité d’occuper.

Rennie Airth sait parfaitement camper ses personnages, elle sait aussi utiliser les décors à bon escient. Et son écriture très littéraire ne gâche rien à l’histoire. Alors si vous tomber sur ce titre surtout ne bouder pas votre plaisir et jeter vous dessus, vous ne serez pas déçus. Foi de porte flingue


Lien : https://collectifpolar.com/
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Pension de famille

Humour très britannique.

Margaret Durrell s’est inspirée de son expérience de propriétaire d’une pension de famille pour décrire dans ce roman toute une série de personnages passablement déjantés. Elle en profite pour romancer les extravagances et déboires de l’excentrique famille Durell.

Ses nombreux personnages sont tous tout aussi désopilants les uns que les autres. S’y ajoute une ménagerie exotique qui ne peut faire que désordre dans la calme petite station balnéaire de Bornemouth, juste après-guerre.

L’auteur étant certainement aussi loufoque que ses personnages elle passe du coq à l’âne et nous perd parfois. Je me doute bien que si Margaret Durrell a pris quelques minutes pour préparer un plan avant d’écrire ce texte elle s’est empressé de ne pas le suivre!

Lecture légère qui convenait parfaitement au temps du confinement ou à lire sur la plage.

Lecture du mois de mai du club «Cap sur vos envies» pour la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont


Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Extrêmes urgences

Extrêmes urgences… Ne vous pressez pas trop pour le lire quand même car l’intrigue tourne un peu en rond, ce qui casse le rythme et provoque l’ennui. Rae, le personnage principal, veut prouver qu’il y a un complot médical contre son service de gynécologie. Elle doit se battre contre la fermeture de ce dernier qui doit faire face à des cas médicaux graves qui n’avaient pas lieu avant… Il y a au même moment du nouveau personnel, des nouveaux ambulanciers, l’hôpital est endetté et il est question de créer un nouveau service de cardiologie.



Qui est responsable de quoi ? Telle est la grande question qui intéressera peut-être les amateurs de complot médical alors que les autres passeront leur chemin…

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Pension de famille

Une femme crée une pension de famille dans un univers so british d'une petite ville proprette,sous l'oeil attentif de sa mère.C'est mièvre,plan-plan et soporifique.Tout y est prévisible et plat.C'est dommage,ce principe de forum aux vies multiples peut être riche comme .Par contre c'est très anglais convenu.
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Pension de famille

Je viens de lire ce charmant récit sur la proposition du club de lecture « Cap sur vos envies », cercle livresque de la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont, et j’avoue que je ne le regrette vraiment pas !



En 1947, Margaret Durrell, installée dans sa maison familiale de Bournemouth, en compagnie de sa mère et de ses frères (Lawrence, Leslie et Gerald) et sous le conseil judicieux de sa charismatique tante Patience, décide d’acheter le « 51 », tout proche de chez elle, pour en faire une pension de famille rentable. Elle investit donc l’héritage de son père afin de pouvoir élever décemment ses deux fils (Gerry et Nicholas) après son divorce.



Durant un peu plus de 300 pages, l’auteure nous invite à faire la connaissance de personnages les plus loufoques et les plus cocasses que l’on puisse imaginer : les voisins de la pension de famille tout d’abord (Miss Brady, Mrs Briggs, Mr Beetle, Lady Booth), puis les locataires (Edward le peintre de nus, Mrs Williams et son fils obèse Nelson, Les Budden, Barry et Paula, Gordon le moustachu, Blanche et Judy les superbes infirmières et Jane la troisième nurse beaucoup moins jolie, Roger et Andy artistes et musiciens et d’autres encore …) Sans oublier les animaux : chiens, chats, souris et même singes (Gerald Durrell est propriétaire d’un zoo, au grand dam de sa mère) Tout ce petit monde se retrouvera dans des situations sentimentales ou ubuesques que la pétillante Margaret Durrell nous contera non sans humour.



C’est délicieux et désopilant, bref c’est « so British » ! Une jolie découverte !
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Un fleuve de ténèbres

Rennie Airth est un écrivain sud africain qui vit aujourd'hui entre l'Angleterre et l'Italie.

Il a écrit ce thriller historique en 1999 , il lui valut le Grand Prix de Littérature Policière Etrangère en 2000.

C'est un polar bien écrit ayant pour fond les ravages de la guerre 14-18 puisque nous avons un psychopathe qui tue sans merci en suivant un schéma assez stéréotypé. Nous sommes en 1921.

A la fin du roman nous saurons pourquoi il tue.

Nous ferons la connaissance de l'inspecteur John Madden de Scotland Yard qui revient aussi de cette guerre et qui fera la chasse au criminel tout en vivant une belle histoire d'amour devant nos yeux.

Par la suite Rennie Airth écrira d'autres romans avec l'inspecteur John Madden.

C'est un bon polar, avec quelques longueurs à mon goût.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Pension de famille

En 1947, après son récent divorce et divers voyages, Margeret Durrell se demande comment sortir la tête de l’eau. Que peut-elle faire pour gagner sa vie ? Sa tante lui suggère d’ouvrir une pension. Ce n’est pas une mauvaise idée dans la petite ville balnéaire de Bournemouth, …

Un roman avec de forts relents autobiographiques qui commence doucement mais avec un humour très acéré (le fameux humour anglais ?). Margaret nous raconte des petits moments forts de cette pension, la cohabitation entre les différents membres de cette joyeuse communauté. Il vous faut apprécier l’humour de répétition si vous voulez apprécier ce livre. J’ai trouvé ces scènes délicieusement drôles, avec des personnages qui s’affirment au fil des pages, même s’il est parfois un peu dur de s’y retrouver dans cette multitude. Entre un garçon obèse, des belles infirmières, une folle… le ton est donné ! Laissez-vous séduire par cette pension !

Très envie aussi de lire le livre de son frère Ma famille et autres animaux.

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Un fleuve de ténèbres

Rennie Airth place son intrigue quelques années après la Première Guerre mondiale, faisant de plusieurs de ces personnages des hommes encore hantés par les batailles et la vie des tranchées.

L'auteur met, entre autres, en scène un tueur, ancien soldat troublé dans son enfance, devenu un véritable psychopathe très dangereux aux allures de croque-mitaine.

L'intrigue n'est pas d'une grande originalité mais Airth parvient à accrocher le lecteur en rendant notamment ses personnages très touchants et crédibles.

De plus, il possède un sens du suspens et du rebondissement qui rend la lecture très prenante.

Les policiers usent tout autant de la psychologie que des méthodes les plus modernes d'investigation, méthodes encore récentes à l'époque.
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Un fleuve de ténèbres



L'action de ce polar (sombre, noir à souhait), se déroulent dans la campagne anglaise, pendant les années 20, peu de temps après la Première Guerre Mondiale.



Les divers personnages sont extremement bien campés, ils sortent de l'ordinaire. Au travers de son héros, John Madden (jeune flic débutant), l'auteur Rennie Airth décrit les premiers pas de la police scientifique moderne.
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