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Citation de Jcequejelis


Mais les notables voulaient la paix, et il fallait s’attendre à des sacrifices territoriaux ; il restait à en discuter l’importance. Le 14 aout 1870 le commandant allemand avait rattaché au gouvernement militaire allemand d’Alsace, les arrondissements de langue allemande, les autres formaient le gouvernement militaire de Nancy, auquel devait être rattaché le 4 novembre la Haute-Marne et la Haute-Saône. Ce partage manifestait les tendances qui divisaient les milieux politiques et militaires allemands. Si l’historien Treitschke mettait Bismarck en garde contre des revendications trop larges, inspirées des souvenirs du moyen-âge, il semblait que l’annexion des arrondissements de langue allemande ne pouvait être écartée ; les thèses du nationalisme linguistique l’exigeaient. Les militaires imposèrent une troisième solution : aux pays lorrains de langue germanique on ajouterait la forteresse de Metz avec un périmètre, ainsi qu’une partie du bassin minier lorrain. Thiers, soulagé de ne pas avoir à discuter des exigences plus grandes, se préoccupa de sauver Belfort et d’en dégager les abords en sacrifiant quelques villages lorrains.

488 - [Que sais-je n°450, p. 102]
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