Jean-Sébastien Rossbach

Qui veut jouer au Sloubi? Je rigole, on est pas dans Kaamelott.... Rossbach, Briclot et Istin revisitent le mythe de l'enchanteur dans une version plus dark fantasy que jamais et assez proche de ce que l'on pourrait imaginer.



Nés, lui et Viviane, de l'union d'une druidesse et du dieu cornu (les fanatiques religieux parleront uniquement du diable), Merlin grandit à Avalon, est initié à l'enseignement des druides et de la magie, grandit et s'unit à...sa propre soeur lors de la bête de la Beltaine. Visiblement, l'inceste n'est plus une tendance, c'est même devenu obligatoire... bref... on entend parler du fameux roi qui doit unifier la Bretagne...tout le monde sait qui c'est! On retrouve les mêmes personnages: Lancelot, Guenièvre, Uther, Ygraine, Vortigern etc.... et Merlin poursuit sa vie et son chemin, en tentant d'expliquer à ceux qu'ils croisent ce qui est juste et raisonnable.



Les dessins sont une tuerie, je ne peux pas dire mieux. Merci à ces trois créateurs pour ce bel instant de lecture!

Illustrations allant de magnifique à tout juste passable.

J'ai remarqué des photos montage issus de films comme Braveheart, a t-on le droit d'utiliser des images de films sans autorisation?

Toujours est il que je trouve cela plutôt étrange.

Cela manque de régularité.

Le texte est tout juste passable, ni plus ni moins.

Il s’agit ici d’un Beau Livre. Les dessins et les couleurs sont somptueux, les détails sont poussés, chaque page est travaillée avec soin, encadrée d’enluminures celtiques, et même si la légende est plutôt martyrisée, il n’en reste pas moins qu’il souffle un vent poétique sur tout l’ouvrage. Vraiment un livre d’art. Attention, cela pourrait surprendre ceux qui ne sont guère habitués à la Fantasy et à ses créatures fantastiques… Car il y en a, et même la mère de Merlin a des allures de créature éthérée avec toutes ces spirales qui lui parcourent le corps…



J’en suis restée soufflée quand je l’ai eu en main… J’ai parcouru les pages un peu timidement, je l’avoue, je n’avais pas assez de mes deux yeux pour tout regarder et il m’arrive toujours de l’ouvrir pour me perdre dans le délice des petits détails…



Oui, un Beau Livre avec des majuscules...

Merlin, qui ne connaît pas son histoire ? Et pourtant Jean-Luc Istin nous livre ici une nouvelle version de cette histoire bien connue : Merlin, Vivane, Arthur.

Merlin et sa jumelle Viviane sont élevés sur l'île d'Avalon par Ana, leur mère. Initiés à la religion de la Grande Déesse, de Cernunos, ils apprennent à discerner la vérité.

C'est Merlin qui nous parle de son histoire, de son amour incestueux pour sa soeur Viviane, de sa volonté de quitter le rivage brumeux d'Avalon pour aider les hommes sur l'île de Bretagne.

Il y rencontrera Vortigern, Uther... Arthur.

Mais jamais il ne pourra oublier sa soeur, et l'enfant qu'elle lui aura donné.



C'est définitivement un magnifique album pour adulte. 110 pages de poésie et de rêve à travers les magnifiques illustrations d'Aleksi et de Rossbach, à travers la plume de Jean-Luc Istin en compagnie de Merlin qui est le narrateur de cette tradédie.

Car c'est bien cela, la légende d'Arthur et de Merlin.

Superbe!

Je n'ai qu'un mot pour décrire ce beau livre : Waouh !!! Beau livre, oui, il mérite définitivement ce qualificatif, et plus encore ! L'objet m'a coûté près de 35€, mais il les vaut largement et je suis très heureuse d'avoir craqué et de m'être offert ce cadeau !
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Halàlà, depuis le temps que je l’attendais celui-là, le voilà enfin ! Un beau livre édité par Soleil entièrement consacré au plus célèbre des druides …
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Merlin a été un album qui m’a soufflée sur le plan esthétique. Aleksi et Rossbach sont deux illustrateurs de talent. A l’époque, j’avais été transporté par ce côté au point de minimiser les dégâts sur le plan scanéristique. Même si Jean-Luc Istin est reconnu, le texte me paraît un peu plat. Il est plus de l’ordre de la légende que du narratif.
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Un livre magnifique illustré par Aleksi Briclot et JS Rossbach, deux illustrateurs de talent. Ils s'appuient sur un scenario de Jean-Luc Istin pour proposer une relecture du mythe de Merlin l'enchanteur. Un Merlin très proche de la nature et poétique.

La mort peut prendre de nombreux visages en Faërie. L’équipe de Fées Divers s’est penchée sur ...
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un peu trop résumé à mon goût mais tout simplement magnifique!

les illustrations sont parfaites et les textes nous entraînent la tête la première dans ces légendes que j'aime tant.

les explications en fin de livres sur les noms de lieux, de célébrations sont un plus pour ceux qui ne s'y connaissent pas trop

Tout d’abord, parlons des illustrations.



C’est, avec le titre, ce qui a attiré mon œil en premier.



Je les trouve tout simplement magnifiques.



Sombre quand il le faut, douce quand le texte l’exige et particulièrement envoutante.



Quelque soit la page, les illustrations d’Aleksi Briclot et Jean-Sébastien Rossbach nous invitent au voyage aux côtés de Merlin.



C’est un pur délice pour les pupilles, il n’y a pas d’autres mots.



Les textes sont courts à chaque pages mais pleins de poésie ou de délicatesse.



On est transporté par la plume de l’écrivain et les pages se tournent toutes seules.



Je me rappel m’être dit à la fin du livre « oh non déjà ? »



On en veut plus, encore plus, et toujours plus.



Si ce livre avait pu ne jamais se finir j’en aurai été ravie !



Jean-Luc Istin nous tire avec lui dans cette histoire fantastique que nous connaissons tous mais il parvient à revisiter ce mythe de façon sublime.



J’ai adoré ce qu’ils en avaient fait !



L’histoire est originale, féerique.



Pour moi ce livre est tout simplement une pépite à avoir dans sa collection si on est friand de ce genre d’histoires, de ces légendes, de ce personnage.



Cette chronique est courte, mais les mots sont difficile à trouver pour parler d’un tel travail, je suis vraiment admiratrice de cet œuvre, et je ne me lasserais jamais au grand jamais de la feuilleter.



Et puis… Pourquoi faire des centaines de paragraphes quand l’essentiel, le plus important peut se résumer en quelques lignes ?
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Avant-propos



J’ai connu le travail de Jean-Sébastien Rossbach car que je suivais en premier lieu celui de sa compagne, Agata Kawa, artiste plasticienne (sa série « La Part du Monstre » m’a particulièrement touchée, source de réflexions rejoignant les miennes, notamment pour ce projet d'écriture). Le couple d’artistes possède une sensibilité vis-à-vis de la Nature, du féminin et du spirituel.



Portés par ces valeurs, Agata et Jean-Sébastien ont créé Étoiles Sauvages, un espace d'édition et de créations artistiques, dans le Périgord Noir, écrin paléolithique.



Si Jean-Sébastien Rossbach est avant tout illustrateur et peintre, pour son projet Chamanes, Les chants de la déesse, il s’est mis à la plume. Il propose ainsi un recueil de contes illustrés, des portraits de femmes chamanes de la Préhistoire à nos jours.



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Mon retour



Mes lectures actuelles sont orientées sur la nature, le spirituel, le féminin, voire une touche de feel good en mode développement personnel (Un psaume pour les recyclés sauvages de Becky Chambers, la 1ère saison de la trilogie Shaman de Tigran). Alors que la fin de l’hiver s’achève, l’éveil progressif de la Nature fait écho en moi, à mon propre besoin de renouveau (énergique comme sur le plan professionnel). Ajoutez à cela mon orientation vers l’ésotérisme, je me sens de plus en plus entre la sorcellerie et le chamanisme. Aussi, c’était le bon moment pour découvrir le projet Chamanes, les chants de la déesse, accompagné du Livre de Croquis !



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Enrichi par son chemin de vie au côté d’Agata Kawa, le travail de Jean-Sébastien Rossbach s’est développé vers ce qui lui tenait le plus à cœur, l’écologie et le féminisme. Porté par l’appel de la forêt et des grottes rocheuses, le couple a quitté la capitale pour s’installer dans le Périgord Noir, non loin des grottes de Lascaux, menant de front leur voyage sur ce nouveau chemin de vie. D’après Jean-Sébastien, Agata est une chamane, aussi j’ai ressenti un vibrant hommage à sa compagne dans ce recueil qu’il a patiemment élaboré.



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Chamane, les chants de la déesse propose 10 contes, dont un en deux parties, soit 9 portraits de femmes chamanes, de la Préhistoire à aujourd’hui. Différentes périodes, différentes ethnies, différentes femmes, différentes cultures. On y croise donc inuits, samouraïs, mais aussi cow-boys, rangers… À chaque histoire, ce sont esprits, animaux, plantes, pierres, harmonie du vivant qui sont déployés. Rite d’initiation, demande d’aide aux esprits pour rétablir l’équilibre, guérir, suivre son instinct… tout cela fait face aux préjugés des hommes (comme les colons), à la destruction de la nature par les hommes. Les femmes incarnent ici la place de gardiennes de Mère-Nature, entité qu’elles personnifient au gré des récits.



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Les femmes chamanes connaissent les plantes, elles entrent en transe pour être guidées par les esprits, elles se métamorphosent, elles initient d’autres chamanes, elles soignent… Elles ont un lien particulier à la Nature, au monde invisible, possèdent un lien qui grandit chaque jour, toujours plus en harmonie avec Mère-Nature. Jean-Sébastien Rossbach nous offre donc des récits écoféministes.



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Chaque conte est illustré et rédigé par Jean-Sébastien Rossbach, avec une mise en page soignée (marges larges, typographie pour les sous-titres). Les illustrations couleurs figurent en en-tête, en pleine page, ou sont insérées dans le texte, quelques croquis s’invitent également par endroit. Quant à la plume, Jean-Sébastien Rossbach s’est essayé à différentes narrations, de la 1ère à la 3ème personne du singulier, incarnant femmes chamanes comme protagoniste extérieur. Poésie, rage, médiation… émaillent les récits. L’auteur retranscrit incompréhension et donc préjugés des personnes extérieures au chamanisme, tout comme il met en exergue le devoir des chamanes, leur soif de protéger Mère-Nature, car la Nature incarne les poumons de la Terre.



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Il y a des combats : l’émancipation féminine ; la guerre pacifique des Amérindiens pour empêcher des travaux pétroliers au niveau des nappes phréatiques et du cimetière de leurs ancêtres ; la lutte pour conserver son identité alors qu’un peuple est persécuté par les colons…



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Les femmes chamanes incarnent le féminin sacré par excellence, mais cette facette peut se retrouver chez les hommes, ne serait-ce qu’en pensant aux hommes chamanes. Toucher à l’harmonie, oublier son égo, ressentir la Nature et arpenter ses mystères, côtoyer les esprits. La nature et les animaux étaient là avant nous, et pourquoi se gargariser d’être « plus évolués » alors que nous détruisons notre planète, que nous nous nous sommes coupés de notre berceau ?



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Les différents contes apportent diverses tonalités au propos de Jean-Sébastien Rossbach. Le lien à la Nature, l’harmonie, le respect pour le vivant, montrent la véritable incarnation de l’être humain, sa véritable place, parmi la faune et la flore, et non pas « au centre ». C’est coupé de la nature, et s’érigeant sur son égo qu’il perd son essence, qu’il se détourne des mystères pour le matériel, le concret. Alors il devient imperméable à l’abstrait, au monde des esprits ; alors son désir de posséder, de conquérir, de contrôler, fait passer son bien-être avant celui de la Terre. L’homme a oublié le langage de la Nature.



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L’ouvrage de Jean-Sébastien Rossbach sensibilise quant à la nécessité urgente de protéger la Nature. Voilà pourquoi il revient sur des épisodes durs de l’Histoire comme la persécution des Amérindiens. Qu’il introduit une femme chamane s’étant perdue en chemin en suivant son égo. Préserver la Nature, c’est le combat de chacun, à sa propre échelle. Ces contes sont à transmettre, pour ne pas oublier, pour nourrir sa réflexion et ouvrir les yeux.



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Un dernier mot : en plus de l’ouvrage Chamanes, les chants de la déesse, vous pouvez compléter votre lecture avec le Livre de Croquis. Je les trouve complémentaires : dans le Livre de Croquis, nous sommes face à l’élan créatif inconscient, les esquisses sont entremêlées de courts poèmes, de haikus, des messages pêle-mêle dont la poésie s’enchâsse naturellement. Celui-ci offre une version plus « artistique » à l’ouvrage plus « formel » des contes. C’est un peu comme être dans la tête de l’artiste, voir ses idées fleurir comme les étoiles dans le ciel ; des éclats furtifs mais oh combien incarnés.



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En bref : Avec Chamanes, les chants de la déesse, Jean-Sébastien Rossbach nous offre un ouvrage engagé. 9 portraits de femmes chamanes prônent l’écoféminisme. Poétiques, oniriques ou encore viscéraux, les contes retracent différents époques, différentes ethnies, de la Préhistoire à nos jours. Ces histoires soulignent notre détachement à la Nature, pour suivre le chemin de l’égo, destructeur. Pourtant, préserver Mère-Nature, c’est le combat de chacun, à sa propre échelle. Ces contes sont à transmettre, pour ne pas oublier, pour nourrir sa réflexion et ouvrir les yeux, renouer avec son féminin sacré.
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Quatrième et dernier numéro de cette revue consacrée à la féerie, aux contes et au folklore. Au programme : un dossier sur les fées fantômes et leur lien à la mort, avec notamment un article de Terri Windling sur le conte de la Mort marraine et des articles approfondis sur le thème, suivis d'une présentation succinte de quelques créatures emblématiques de la Mort féerique. Hors dossier thématique, nous retrouvons une interview de Jean-Sébastien Rossbach ; un article passionnant et passionné sur Jean Lorrain, un autre étudie les différents looks de Merlin, le guide du conte autour de Cendrillon... le tout se clôt sur 4 superbes nouvelles : celui, magnifique et cruel, de Jean Lorrain, celui de Childeric Bowed, vibrant hommage à Keats, celui d'Elisabeth Ebory qui nous emmène au coeur de nos villes modernes, là où règne encore les fées, et enfin celui de Claire Jacquet, superbe revisitation du conte de Peau d'âne.

Un numéro bourré de qualités, comme les précédents, à lire absolument si l'on est un amoureux de féerie ! Bravo !