Autour de lui, de nouvelles mouches continueront de pondre des œufs, de se battre pour assurer leur pérennité. Habituées aux pigeons morts, ces mouches viendront en grand nombre dans l’appartement du Marsouin. Elles bourdonneront, se percheront dans les rideaux, chercheront des miettes de nourriture, des sucres; elles reviendront vers le corps, songeront déjà à effectuer une nouvelle ponte. Aucune ne sortira de l’appartement. Elles arpenteront le corps du Marsouin avec la satisfaction biologique du devoir accompli. Malgré tout, les mouches demeureront sur le qui-vive, effrayées par la possibilité d’être repérées par un prédateur. Elles ne trouveront aucun repos dans l’abondance.