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Citation de Presence


Les collèges jésuites – Autre pensionnaire du collège Montaigu en 1528, mais pour s’y former aux méthodes en vigueur dans l’établissement : Ignace de Loyola, futur fondateur de l’ordre des Jésuites. Son passage par le collège Montaigu, puis par le collège Sainte-Barbe de Paris, sont à la base de la doctrine éducative fondatrice des collèges jésuites. Avec ses mots : Eh bien, avec moi les choses n’ont pas trainé. Il fallait lutter contre le pouvoir grandissant des protestants. Comme vous le savez, j’ai été ordonné prêtre en 1537, après une brève vie de combats militaires. J’ai même été sérieusement blessé lors du siège de Pampelune. Dès 1540, je fonde la compagnie de Jésus, avec le soutien indéfectible du pape. Et huit ans après s’ouvre le premier collège, à Messine, en Sicile. Et je ne m’arrête pas là. Nous fondons ainsi en France le collège de Billom en 1556, de Mauriac en 1560de Tournon en 1561… Et ainsi de suite. Très rapidement, c’est le monde entier qui se couvre de nos collèges. L’évêque de Clermont, Guillaume Duprat, fonde un collège jésuite dans son hôtel parisien. Cet établissement, d’abord appelé collège de Clermont en référence à son fondateur, deviendra plus tard le collège Louis-le-Grand, en l’honneur du roi Louis XIV. Puis, bien plus tard, le lycée Louis-le-Grand, lycée public… qui existe toujours au XXIe siècle. De là à imaginer une forme de filiation entre les collèges jésuites et les lycées du XXIe siècle ?… Les Jésuites ont alors une idée géniale et assez nouvelle. Les promoteurs des collèges jésuites poussent et développent les méthodes issues du modus pariseinsis. […] C’est Claudio Acquaviva, à la tête de la Compagnie à partir de 1582, qui se charge de coordonner la lourde tâche. Et c’est ainsi qu’en 1559 est publiée la Ration atque institutio studiorum Societas Iesu (Plan raisonné et Institution des études dans la Compagnie de Jésus)… mais, pour faire plus court, on dira simplement : la Ratio studiorum. Parmi les principes de la Ratio studiorum : on reprend l’organisation en classe du modus parisiensis. Au début, les élèves peuvent être d’âges très différents dans chaque classe. Il peut y avoir jusqu’à seize ans d’écart entre l’élève le plus jeune et le plus âgé. Puis peu à peu, tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles se met en place l’adéquation entre la classe et l’âge… que nous connaissons encore aujourd’hui. Autre particularité de l’organisation des collèges jésuites : l’émulation perpétuelle. Les élèves sont généralement répartis en deux groupes ; les Romains et les Carthaginois en opposition permanente.
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