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Citation de Otma


Parmi les dépêches que reçoit Nicolas, il y en a une de ses parents qui sera suivi, quelques jours plus tard, d'une lettre de la mains d'Alexandre III : "Mon cher, et bien aimé Nicky, tu peux imaginer avec quelle joie, avec quel sentiment de reconnaissance pour notre Seigneur Dieu nous avons appris la nouvelle de tes fiançailles. J'avoue que je ne croyais pas à ce but accessible et j'étais sûr de ton insuccès - mais notre Dieu t'inspira et t'a béni. Pour lors, je lui suis reconnaissant de ses grâces. Si tu avais pu voir avec quelles joies et jubilation cette nouvelle a été apprise ! Aussitôt, nous fûmes débordés et le sommes encore par un tas de télégrammes qui ne cessent d'arriver..." Suit une observation morale, mais très affectueuse : "Je suis sûr maintenant que tu goûtes ton séjour avec un double plaisir; Tout ce à à quoi tu avais survécu, quoique oublié maintenant, était édifiant pour toi, tu en tiras une leçon : rien ne se procure sans peine et gratuitement , surtout ce grand pas qui décide entièrement de ton avenir et de la vie future de ta famille. Il m'est difficile de te voir fiancé, de ne pas être avec toi, de ne pas t'embrasser, de ne pas parler avec toi, de ne rien savoir et d'attendre des lettres apportant seulement des détails." Et Maria Feodorovna écrit immédiatement qu'elle considère Alix "comme sa fille", qu'elle souhaite être appelée "chère Maman" et non "petite tante" comme auparavant.
"Quel chagrin que d'être obligé de la quitter pour longtemps ! Que nous étions bien ensemble ! C'est le paradis", écrit encore le fiancé métamorphosé.
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